« Celui qui n’est pas contre nous est pour nous »

« Celui qui n’est pas contre nous est pour nous »

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L’un des apôtres, Jean, a vu une personne qui ne faisait pas partie de l’entourage des disciples, chasser des démons au nom de Jésus, et le lui a interdit. Rapportant l’incident à Jésus, il reçoit cette réponse : « Ne l’empêchez pas… celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».
Il s’agit d’un thème d’une grande actualité. Que doit-on penser de ceux qui accomplissent de bonnes œuvres sans toutefois croire au Christ et adhérer à l’Eglise ? Peuvent-ils eux aussi être sauvés ? La théologie a toujours admis la possibilité, pour Dieu, de sauver des personnes en
dehors des voies ordinaires, la foi en Jésus Christ et l’appartenance à l’Eglise.

Le Concile Vatican II a affirmé que « l’Esprit Saint, d’une manière connue de Dieu seul, offre à tout homme la possibilité d’entrer en contact avec le mystère pascal du Christ » et ainsi d’être sauvé.
Réjouissons-nous, nos frères de « l’extérieur » ont eux aussi la possibilité d’être sauvés. Dieu veut « que tous les hommes soient sauvés » (1 Tm 2, 4). Nous devrions faire nôtre le souhait de Moïse rapporté dans la première lecture de ce dimanche : « Ah ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux ! ».
Doit-on pour cette raison laisser chacun avec ses propres convictions et cesser de promouvoir la foi en Jésus Christ, si l’on peut être sauvé d’autres manières également ? Certes non. Nous devons simplement nous baser davantage sur le motif positif est : « Croyez en Jésus car il est merveilleux de croire en lui, de le connaître, de l’avoir à nos côtés comme Sauveur, dans la vie et dans la mort ».

Père Xavier