Nous voici reparti pour un temps de confinement avec l’impossibilité de nous rassembler mais pas de rester unis les uns aux autres. Combien de temps devrons- nous encore vivre ainsi ? Cette épreuve n’est pas pour rien et doit nous aider à grandir dans la foi et l’amour de Dieu.
La Toussaint, est une belle fête d’espérance : une fête de famille qui nous rappelle que nous sommes tous liés les uns aux autres, ceux du Ciel et ceux de la terre, dans la communion des saints sur la route de l’éternité.
Mais voilà cette route est souvent tortueuse. Pourtant, rien, nous dit Saint Paul, ne peut nous séparer de l’Amour du Christ, et surtout pas ce climat anxiogène dans lequel nous vivons. Alors arrêtons nos télés, radios, etc… et tournons-nous vers le Seigneur.
Le Pape François poursuit ces jours-ci, son cycle de réflexion sur la prière, soulignant combien les Psaumes sont une « grande école » qui enseigne à invoquer Dieu non seulement pour nous mais aussi, pour son prochain et pour le monde. Ils aident à ne pas « tomber dans la tentation de
l’impiété ».
La « figure négative de l’impie » apparaît souvent dans les Psaumes comme une personne qui vit « comme si Dieu n’existait pas », « sans aucune référence au transcendant, sans frein à son arrogance, qui ne craint aucun jugement sur ce qu’il pense ou fait », un contre-exemple de ce que la
prière « réalité fondamentale de la vie » doit être. Les Psaumes sont la prière de l’Eglise, nous pouvons les faire nôtres, les prier et les méditer spécialement pendant cette nouvelle retraite que ce virus nous impose.
Aujourd’hui dans l’Evangile, Jésus s’adresse à nous tous, en nous disant « Heureux » (Mt 5, 3). C’est le mot par lequel commence son message qui est « Evangile », bonne nouvelle.
Celui qui est avec Jésus est bienheureux. Le bonheur ne consiste pas à avoir quelque chose ou à devenir quelqu’un, non, le vrai bonheur c’est d’être avec le Seigneur et de vivre par amour. Les bienheureux selon Jésus sont les simples, les humbles qui font de la place à Dieu, qui savent pleurer pour les autres et pour leurs propres erreurs, qui restent doux, luttent pour la justice, sont miséricordieux envers tous, gardent la pureté du cœur, travaillent toujours pour la paix, et demeurent dans la joie, ne haïssent pas et, quand ils souffrent, répondent au mal par le bien.
Alors accueillons Jésus, qui seul, peut nous combler, nous sauver, nous mettre sur le chemin du Ciel et nous donner le vrai bonheur…
Père Xavier
