Un chemin spirituel pour bien vivre ce second confinement

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« Loué sois-tu Seigneur pour notre mère la terre que tu as créée et que tu nous confies »

4ème thème de l’encyclique Laudato Si :  Assoupis… ou responsables ? »

Favoriser une gouvernance mondiale des enjeux écologiques est urgent. Religieux, scientifiques et écologistes ont aussi à entrer en dialogue.“Une écologie superficielle ou apparente se développe, qui consolide un certain assoupissement et une joyeuse irresponsabilité. Comme cela arrive ordinairement aux époques de crises profondes qui requièrent des décisions courageuses, nous sommes tentés de penser que ce qui est  en train de se passer n’est pas certain (§ 59).Le XXIe siècle (…) est le théâtre d’un affaiblissement du pouvoir des États nationaux, surtout parce que la dimension économique et financière, de caractère transnational, tend à prédominer sur la politique. Dans ce contexte, [les] institutions internationales (…) doivent être plus fortes et efficacement organisées, et dotées de pouvoir pour sanctionner (§ 175).La majorité des habitants de la planète se déclare croyante, et cela devrait inciter les religions à entrer dans un dialogue en vue de la sauvegarde de la nature, de la défense des pauvres, de la construction de réseaux de respect et de fraternité. Un dialogue entre les sciences elles-mêmes est aussi nécessaire parce que chacune a l’habitude de s’enfermer dans les limites de son propre langage (…).Un dialogue ouvert et respectueux devient aussi nécessaire entre les différents mouvements écologistes, où les luttes idéologiques ne manquent pas. La gravité de la crise écologique exige que tous nous pensions au bien commun et avancions sur un chemin de dialogue qui demande patience, ascèse et générosité, nous souvenant toujours que « la réalité est supérieure à l’idée » (§ 201).”

Réflexion :

Voilà que le pape n’a pas peur de nos accuser de « joyeuse irresponsabilité ». Gouvernants, institutions internationales, mouvements écologiques et surtout chacun de nous brave citoyen de cette belle planète. Alors sommes-nous des doux rêveurs, irresponsables qui refusent de regarder la réalité en face, par lâcheté, par insouciance, par soucis de préserver notre petit confort, par soucis financier et économique, par idéologie ou pour un peu toutes ces raisons ? Certes, l’heure est grave, alors que faire pour avancer ? Que faire pour ne pas nous décourager, pour ne pas tomber dans la peur et l’angoisse ambiant de notre monde ? Le Pape nous invite à commencer en premier lieu à penser au bien commun et donc à arrêter de rechercher notre bien individuel puis d’avancer dans un chemin de dialogue qui demande notamment ascèse et générosité.Pour garder l’espérance, il me semble que nous avons besoin de nous entraider à garder notre motivation pour le bien commun. Seul nous sommes perdus mais ensemble nous pouvons nous réveiller et continuer de rêver un monde meilleur.« Patience, ascèse et générosité » voilà les qualités que le pape nous demande de développer. Concrètement comment pour chacun de nous comment voyez-vous ces qualités à développer ? comment les mettre en œuvres ? « La majorité de la planète se déclare croyante » alors que pouvons-nous faire comme « croyant » ? L’enjeu de l’avenir de notre planète peut être une raison urgente de nous rapprocher et de dialoguer.« Joyeuse irresponsabilité » ou responsable. Que suis-je prêt à faire ?