La Paroisse de Décines fait partie du Doyenné des Portes du Dauphiné, regroupement de la Paroisse de l’Alliance (Genas, Chassieu, St Bonnet et St Laurent de Mure et Colombier-Saugnieu) et de l’ensemble paroissial Meyzieu-Jonage-Jons-Pusignan) en vue d’une activité pastorale et missionnaire commune.

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Son histoire, comme celle du diocèse de Lyon dont elle dépend, remonte au début du IIème siècle avec l’arrivée depuis l’Asie Mineure des premiers chrétiens. Lyon, capitale des Gaules, est alors à l’apogée de son rayonnement politique et culturel.

Envoyés par St Polycarpe, évêque de Smyrne (aujourd’hui Izmir en Turquie), lui même disciple de l’apôtre St Jean, St Pothin et les siens formeront le noyau de la première communauté chrétienne de Gaule.

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A travers une de leur lettre qui nous a été transmise par Eusèbe de Césarée au IVème siècle dans son Histoire Ecclésiastique, nous apprenons comment ils furent rapidement l’objet de persécutions. Cette Lettre des Chrétiens de Vienne et de Lyon à leurs frères d’Asie et de Phrygie nous raconte comment, en 177, les martyrs de Lyon, dont St Pothin et Ste Blandine, scelleront dans leur sang la naissance de l’Eglise de Lyon.

Celui qui est chargé de porter cette lettre au pape Eleuthère n’est autre que St Irénée, qui deviendra alors nouvel évêque de Lyon. Son ministère est marqué par la Mission. Ainsi l’Evangile est porté dans les régions avoisinantes où de nouveaux diocèses sont créés.

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A la fin du Haut Moyen-Âge, les limites du Velin se confondent avec celle de l’archiprêté de Meyzieu, qui appartient lui-même au diocèse de Lyon. A cette époque, l’essentiel de la population de Décines est regroupé aux  alentours de l’actuel quartier de Charpieu.

Dans un document appelé Testament de St Ennemond (évêque de Lyon au VIIème siècle), il est question d’un certain Jillinus Stephani qui consacra sa fille Ermengarde à Saint-Pierre, et pour cette considération fit don à l’abbaye Saint-Pierre-les-Nonnains de Lyon la villa de Carpeiaco (Charpieu). Un prieuré bénédictins de femmes y verra le jour à l’emplacement actuel des Houdières sous la dépendance de l’abbaye (aujourd’hui le Palais St Pierre qui abrite le Musée des Beaux Arts de Lyon).

Un autre document datant de 1261 mentionne un chevalier du nom de Mathieu d’Anière qui aurait céder tout ses droits et terres sur la motte castrale de Décines, appelé le Moléron (ou le Mamelon) au chapitre de l’Eglise de Lyon. Le texte parle d’une église qui jouxte la motte mais malgré les prospections il n’y a aujourd’hui aucune trace de cet édifice.