Jésus nous montre deux manières de concevoir le salut

  • Edito

Jésus nous montre deux manières de concevoir le salut

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Comment prier ? Est-ce que Dieu écoute et exauce nos prières ? Que faut-il demander à Dieu ? Pourquoi avons-nous le sentiment que nos prières ne sont pas entendues ?

Voilà toutes les questions qui sont présentes à cette parabole que Jésus nous propose ce dimanche. La prière, elle peut être une prière de louange et d’action de grâce pour toutes les merveilles que le Seigneur fait pour nous.
Elle peut être une prière de demande que nous faisons pour les autres et pour nous-mêmes aussi.
Elle peut être une demande de pardon pour nos fautes et pour tout le mal présent dans le monde.
La question que nous pose Jésus dans la page d’évangile de ce dimanche, c’est celle de l’attitude intérieure à avoir lorsque nous prions ou lorsque nous nous mettons en face de Dieu ? La phrase initiale consiste, dans un drame, à présenter les personnages : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain ». Une phrase tout aussi lapidaire décrit, à la fin, l’issue de l’histoire : « Ce dernier rentra chez lui, devenu juste et non pas l’autre ».
L’attitude du pharisien est à déplorer pour une raison encore plus grave. Il a complètement inversé les rôles entre Dieu et lui. Il fait de Dieu un débiteur et de lui-même un créditeur. Il a accompli quelques bonnes actions et se présente ensuite à Dieu pour recevoir ce qui lui est dû. Que fait Dieu, de grand et d’extraordinaire dans ce cas-là ? Rien de plus que ce que fait un vendeur qui remet la marchandise à celui qui lui présente le ticket de caisse.
Le publicain ne se mesure pas aux autres, comme fait le pharisien, mais uniquement à lui-même et à Dieu. Il n’ose pas aller vers l’autel, s’estimant indigne de s’approcher de Dieu et n’ose même pas lever les yeux vers le ciel. Il se frappe la poitrine. De son cœur jaillit une prière beaucoup plus courte que celle du pharisien. Mais il y a mis tout son cœur, contrit et humilié : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ».

A qui ressemblons– nous dans la vie et lorsque nous prions ?
Comme le pharisien employons-nous, dans la vie de tous les jours, à ne pas être voleurs, injustes et adultères, à observer au mieux les commandements de Dieu ; comme le publicain, reconnaissons, quand nous sommes devant Dieu, que ce peu que nous avons fait est un don total, et implorons sa miséricorde pour nous-mêmes et pour les autres.

Père Xavier